Orchidées
il est encore un peu tot pour profiter de leurs fleurs, néanmoins, certaines sont assez caractéristiques pour les reconnaître même sans fleurs.
la listère à feuilles ovales, Neottia ovata (Orchidacées) en bouton, la hampe florale pointe le bout de son nez.
l'orchis mâle, Orchis mascula (Orchidacées)
fleurs printanières en attendant les orchidées
le buis, Buxus sempervirens (Buxacées).
le frêne, Fraxinus exelsior (Oléacées).
la daphnée lauréole, Daphne laureola (Thyméléacées).
la violette blanche, Viola Alba (Violacées).
violette odorante, Viola odorata (Violacées). (supposé)
la pervenche, Vinca Minor (Apocynacées).
le coucou, Primula Veris (Primulacées), ou primevère officinale.
primevère élevée, Primula eliator (Primulacées), ou primevère des bois.
primevère commune, Primula vulgaris (Primulacées).
Pulmonaire des montagnes, Pulmonaria montana (Boraginacées).
Anémone sylvie, Anemone nemorosa (Renonculacées)
Erodium à feuilles de ciguë, Erodium cicutarium (Géraniacées).
carrières de saint-germain au mont d'or
Moins connues que les carrières de Saint-Romain ou Couzon-au-Mont-d'or, les carrières de St-Germain présentent de magnifiques fronts de taille de calcaire à gryphées. Toutes situées en terrain privés, deux d'entre-elles ont été remblayées (une complètement, l'autre semble faire l'objet d'un aménagement?), les autres sont envahies par une végétation abondante, elles possèdent tout de même toutes les carractéristiques des carrières des Monts-D'or: tunnel de carrier et caborne!
elles sont situées de part et d'autre du chemin, leur accès était assurré soit par des rampes en roche non exploitée soit par des ouvrages voutés "enjambant" le front de taille.
à gauche de ce chemin (en regardant les Monts-d'Or), ancienne rampe d'accès à la carrière
projet d'aménagement? quoi qu'il en soit, même abondament remblayée, cette carrière reste imposante, et le fait qu'elle soit dégagée de toute végétation permet d'apprécier son ensemble.
les fronts de taille se transformant en jardin suspendu dans les carrières embroussaillées
caborne, constituée d'imposante "plaques" de calcaire à gryphées, en façade et pour le toit.
la rampe d'accès des carrières de "droite", vue depuis la fosse
lorsque le front de taille mettait en péril la route traversant les carrières, les carriers consolidaient celle-ci en construisant des voutes à claveaux ou des murs de soutènements en pierres sèches.
au plus bas de ces carrières un tunnel assez imposant, long d'une cinquantaine de mètres, la voute s'est éffondrée en son millieu, et il sert aujourd'hui d'écurie aux chevaux paturants dans les près voisins
premières fleurs, discrètes et souvent ignorées!
les toutes premières fleurs de l'année passent souvent inaperçues, et pourtant elles méritent d'être observées.
le fragon, ou petit houx, Ruscus aculeatus, petit arbustre à feuilles persistantes (ceci dit en passant ce ne sont pas des feuilles, mais des "cladodes", c'est à dire des rameaux "déguisés" en feuilles, les vrai feuilles du petit houx sont situées à la base de ces cladodes), assez abondant dans les monts-d'or est le premier à fleurir, sa floraison s'étale en effet d'octobre à avril, mais ses fleurs, discrètes, petites, et situées au dessous des cladodes sont relativement invisibles.
le noisetier, ou coudrier, Corylus avellana, est plus connu pour ses "chatons" (fleurs "mâles") que pour ses fleurs "femelles", sa floraison suis de près celle des fragons, puisque elle s'étale de janvier à mars.
mine de plomb argentifère
les monts d'or insolites!
les mines de plomb argentifères des monts-d'or... j'emprunte ici au mot près la description donnée par la page https://www.facebook.com/Montsdor , qu'ils soient remerciés au passage pour leur travail magnifique sur les monts-d'or.
"L'exploitation des mines de plomb argentifère de Chasselay remonte de manière sûre au XVIème siècle et de manière probable du temps des Gaulois et des Romains. L'exploitation a battu son plein au XVIIIème siècle, et le minerai de Chasselay était acheminé vers la fonderie de Neuville. L'exploitation s'arrêta à la veille de la Révolution de 1789. Il semble que ce soit l'eau, si abondante dans le Mont d'Or, qui ait causé le plus de tracas aux exploitants de le mine"
je rajouterais juste que cette mine n'est répertoriée ni sur le cadastre napoléonien ni sur la "carte géologique du Mont-d'Or Lyonnais et de ses dépendances" par A.Falsan & A.Locard, ce qui confirme qu'elle n'était plus exploitée au delà du XIXe siecle.
source du tignot
le valon de chanelette cache bien des surprises, dont la source du tignot.
sauf erreur de ma part, elle n'est pas répertorié par Michel Garnier dans son ouvrage "souterrains et captages traditionnels, connaitre le mont d'or lyonnais".
de débit aléatoire, en ce début du mois de mars, elle est plutot abondante.
après quelques mètres de cheminement à l'air libre, elle est canalisée:
pour ressurgir une quarantaine de metrès plus bas.
grotte de la luée
décrite par Falsan en 1866, cavité la plus importante des monts-d'or, la grotte de la luée est située à chanellete, Saint Romain au Mont-d'or.
difficile d'accès, non répertoriée, elle est de fait souvent recherchée, mais rarement trouvée, à moins d'avoir de très bonnes indications, ceci en fait un site relativement protégé.
d'origine naturelle, elle a tout de même été aménagée par les carriers, on peut voir des traces de trou de barres à mine sur le plafond.
tunnel de carrier accollé à une caborne, chanelette deuxieme partie
la sortie du tunnel, débouchant sur la fosse au pied du front de taille. toutes ces constructions de pierres sèches sont colonisées par les fougères, les mousses ou hépathiques.
rare inscription de carrier (voir l'article http://www.pierreseche.com/tunnels_du_vallon_de_chanelette.htm)
"Heureux celui qui, sans te creuser, sa vie peut passer. Car dans ton sein, ô dure roche, que de sueur il faut sécher, que de malheur et de danger il y a à éviter pour ne rien gagner. Fait ce 25 novembre 1863″
"Oh dure et ingrate roche, pendant 33 années, par toi nous fûmes enchaînés. Mais, ô Dieu de bonté, veille sur nous encore quelques journées et nos chaînes seront brisées. Louis Lignieux 1863"
le front de taille: